quinta-feira, 17 de dezembro de 2015

O Quebra-Nozes

Quem me segue neste blogue saberá certamente que eu gosto muito (mesmo muito) de contos de fadas. Nas minhas pesquisas descobri agora este que achei uma maravilha e vou resumir, tão bem como conseguir. 
Trata-se da história O Quebra-Nozes e o Rei dos Ratos, escrito por E. T. A. Hoffmann, em 1816. Não encontrei na internet uma versão em português (e nem sei se existe), por isso vou seguir esta em francês 
...existindo outra em inglês
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A história começa na véspera de Natal, quando duas crianças, Fritz e Marie, filhos do médico Stahlbaum, esperam a chegada das prendas trazidas pelo Menino Jesus. Na casa estava também o padrinho Drosselmeier, que era um juiz, muito hábil e entendido na arte de relojoaria, que costumava oferecer brinquedos às crianças. Quando as portas da sala se abriram, as crianças ficaram maravilhadas: 
«Le grand pin au milieu de la table portait une foule de pommes d’or et d’argent; des pralines et des bonbons de toute sorte en représentaient les boutons et les fleurs, et de beaux et nombreux jouets étaient suspendus à toutes les branches. Mais ce qu’il y avait de plus beau dans l’arbre merveilleux, c’était une centaine de petites bougies, qui brillaient comme des étoiles dans son sombre feuillage, et tandis qu’il semblait avec ses lumières, au dedans et au dehors, inviter les enfants à cueillir ses fleurs et ses fruits. Tout resplendissait riche et varié.» 
Sobre a mesa de Natal, o que mais chamou a atenção de Marie foi um quebra-nozes:
«(...) un petit homme avait été mis à découvert, et il attendait là, tranquille et discret, que son tour arrivât. Il y avait certainement beaucoup à objecter contre l’élégance de ses formes: car outre que son gros ventre ne fut nullement en rapport avec ses petites jambes grêles, sa tête paraissait aussi beaucoup trop grosse; mais son habillement parlait en sa faveur, car il faisait supposer un homme de goût. (...) Ce qui faisait un effet comique dans son arrangement, c’était un étroit et long manteau placé par derrière, et qui paraissait être de bois; et il portait en outre un bonnet de mineur. (...) Et tout en regardant de plus en plus le gentil petit homme qui lui avait plu dès le premier coup d’œil, Marie remarqua la bonne humeur empreinte sur sa figure.»


Marie desejou ficar com o boneco, o que o pai dela concedeu, contanto que o partilhasse com os irmãos, Fritz e Louise, porque era um quebra-nozes. O irmão Fritz utilizou-o para abrir uma noz demasiado grande e o boneco partiu-se. Marie ficou triste e colocou o quebra-nozes num armário, deitado na cama de uma das suas bonecas, para recuperar. A mãe deixou-a ficar um pouco junto dos brinquedos e foi então que ela assistiu a um prodígio: o rei dos ratos, grande e com sete cabeças, apareceu com o seu exército e tentou atacar o quebra-nozes, que foi salvo por Marie.


Marie acordou doente, no dia seguinte, na sua cama. Foi visitada pelo padrinho, que entretanto consertara o quebra-nozes. Nessa altura, este contou a Marie e a Fritz a história da princesa Pirlipat.
Ela nascera muito bela, mas fora enfeitiçada pela dama Mauserinks, que era a rainha dos ratos. O feitiço fora por vingança, porque os pais da princesa Pirlipat lhe tinham matado os seus sete filhos através de ratoeiras. Para que a princesa fosse salva do feitiço, o rei exigiu a ajuda do feiticeiro relojoeiro Christian-Elias Drosselmeier (que fizera as ratoeiras), o qual, por sua vez, pediu auxílio ao seu amigo, o astrónomo real. Juntos descobriram que, para salvar a princesa, ela teria de comer uma noz dura chamada "krakatuk":
«Cette noix dure devait être cassée en présence de la princesse par un homme qui n’aurait pas été rasé et n’aurait jamais porté de bottes, et l’amande devait lui en être présentée les yeux fermés par ce même homme; et lorsque celui-ci aurait fait sans broncher sept pas en arrière, il lui était permis d’ouvrir les yeux.»
O relojoeiro e o astrónomo procuraram a noz e o rapaz, só os encontrando em Nuremberga, terra do relojoeiro, em casa do seu primo Zacharias Drosselmeier. Este era possuidor da noz e o seu filho era o rapaz desejado.
«Le fils du cousin en effet était un joli jeune homme, bien bâti, quin’avait pas encore été rasé et n’avait jamais porté de bottes. Dans les jours de Noël il mettait un bel habit rouge avec de l’or, et puis avec l’épée au côté, le chapeau sous le bras et une belle frisure avec une bourse à cheveux, il se tenait dans cette tenue brillante dans la boutique de son père, et cassait, par l’effet d’une galanterie naturelle en lui, les noix des jeunes filles, qui à cause de cela l’appelaient le beau Casse-Noisette
O jovem Drosselmeier foi ao palácio salvar a princesa, mas quando quebrou o encantamento dela, ao dar os sete passos para trás, de olhos fechados, pisou a rainha dos ratos, que morreu - mas não sem antes ter enfeitiçado o rapaz, que foi transformado num feio quebra-nozes.
Cabia agora a Marie salvá-lo. Fritz, o irmão dela, arranjou um pequeno sabre para o boneco quebra-nozes conseguir matar o rei dos ratos.


Depois da vitória, Marie foi convidada pelo Quebra-nozes para visitar a sua terra encantada, onde ele era rei:
«Il la précéda, et Marie le suivit jusqu’à ce qu’ils fussent arrivés devant l’armoire aux habits de la chambre du rez-de-chaussée; là, ils s’arrêtèrent.
Marie fut étonnée de voir ouverts les battants de cette armoire, ordinairement toujours fermée. Elle aperçut en premier la pelisse de voyage de son père, faite en peau de renard, et qui était accrochée sur le devant. Casse-Noisette se servit du bord de l’armoire et des ornements comme d’escaliers pour atteindre un gros gland qui, fixé à une forte ganse, tombait le long du dos de cette pelisse. Aussitôt qu’il eut fortement tiré cette ganse, un charmant escalier de bois de cèdre descendit d’une des manches de la pelisse.
— Montez, s’il vous plaît, belle demoiselle, s’écria Casse-Noisette. Marie monta; mais à peine avait-elle atteint le haut de la manche et avait-elle dépassé le collet, qu’une lumière éclatante vint éblouir ses yeux et qu’elle se trouva tout d’un coup dans des prairies embaumées de mille délicieux parfums, d’où s’élancaient en gerbes de lumière des millions d’étincelles avec l’éclat des diamants.»
Chegaram ao palácio de Frangipane e Marie foi apresentada às irmãs do Quebra-Nozes. Quando este contou a sua história, algo de mágico aconteceu novamente e Marie acordou de novo na sua cama:
«Le lecteur honorable devinera sans doute que Marie, fatiguée de tant de merveilles, s’était endormie dans la salle des frangipanes, et que les Maures, les pages, ou peut-être bien les princesses elles-mêmes l’avaient emportée chez elle et placée dans son lit.»


A menina contou a história à mãe, que não acreditou, dizendo que ela tinha sonhado, ao que ela respondeu: «Mais, chère mère, dit Marie, je suis bien certaine que le petit Casse-Noisette, le jeune Drosselmeier, de Nuremberg, est le neveu du parrain Drosselmeier.» Mostrou à mãe as sete coroas do rei dos ratos, que lhe tinham sido oferecidas pelo Quebra-nozes, e a mãe ficou espantada. Contudo, surgiu então o padrinho que disse que as coras tinham sido oferta dele, quando ela nascera.
Ninguém acreditando nela, Marie deixou de falar no assunto, até que um dia, suspirou: «Ah ! cher monsieur Drosselmeier, si vous viviez véritablement, je ne ferais pas comme la princesse Pirlipat, et je ne vous refuserais pas parce que, pour moi, vous auriez cessé d’être un beau jeune homme.» Pouco depois deste momento, apareceu na sua casa o sobrinho do juiz, chegado de Nuremberga:
«(...) le conseiller de justice avait remis sa perruque de verre, passé son habit jaune; son visage était souriant, et il tenait par la main un jeune homme de très-petit taille, mais très-bien bâti. Son visage avait la fraîcheur du lis et de la rose, il avait un magnifique habit rouge brodé d’or, des bas de soie blancs et des souliers, un jabot; il était très-joliment frisé et poudré, et tenait un bouquet de fleurs à la main.»
Logo que o jovem ficou a sós com Marie, este declarou-se:
«Ô bonne, excellente demoiselle Stahlbaum! vous voyez à vos pieds l’heureux Drosseimeier à qui, à cette place même, vous avez sauvé la vie. Vous avez eu la bonté de dire que vous ne me repousseriez pas, comme la méchante princesse Pirlipat, si j’étais devenu laid à cause de vous. À l’instant j’ai cessé d’être Casse-Noisette, et j’ai repris mon ancienne forme, qui peut-être n’est pas désagréable. Estimable demoiselle, faites mon bonheur par le don de votre main; partagez avec moi empire et couronne, commandez avec moi dans le château de Frangipane, car là je suis roi!»
Marie aceitou o noivado. Conta-se que eles se casaram e ficaram a viver num país «où l’on peut voir partout des forêts d’arbres de Noël tout étincelantes, des châteaux transparents en frangipane, en un mot les choses les plus admirables et les plus magnifiques, quand on a les yeux qu’il faut pour voir tout cela.»
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2 comentários:

ana disse...

Adoroooooooooooooooooo esta história e este bailado.
Obrigada, Margarida.
Beijinhos. :))

Margarida Elias disse...

É uma maravilha. Nunca vi o bailado, mas adoraria. Beijinhos! :-)