Pintura de Albrecht Dürer, The Little Owl (1508, Graphische Sammlung Albertina, Vienna).
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Sous les ifs noirs qui les abritent,
Les hiboux se tiennent rangés,
Ainsi que des dieux étrangers,
Dardant leur œil rouge. Ils méditent.
Sans remuer ils se tiendront
Jusqu'à l'heure mélancolique
Où, poussant le soleil oblique,
Les ténèbres s'établiront.
Leur attitude au sage enseigne
Qu'il faut en ce monde qu'il craigne
Le tumulte et le mouvement ;
L'homme ivre d'une ombre qui passe
Porte toujours le châtiment
D'avoir voulu changer de place.
Les hiboux se tiennent rangés,
Ainsi que des dieux étrangers,
Dardant leur œil rouge. Ils méditent.
Sans remuer ils se tiendront
Jusqu'à l'heure mélancolique
Où, poussant le soleil oblique,
Les ténèbres s'établiront.
Leur attitude au sage enseigne
Qu'il faut en ce monde qu'il craigne
Le tumulte et le mouvement ;
L'homme ivre d'une ombre qui passe
Porte toujours le châtiment
D'avoir voulu changer de place.
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Charles Baudelaire (1861).
5 comentários:
Adoro mochos, adoro mesmo.
Este de Dürer é belíssimo. Digo o mesmo para o poema!
Bom fim-de-semana!
Obrigada! Gosto muito de Dürer. Muito bom fim-de-semana!
Os meus gostos coincidem com os da Ana, também gosto muito de mochos. Tenho uma amiga que até os colecciona, pelas associações que a eles se fazem, nomeadamente a da sabedoria.
Votos de bom fim-de-semana cá do Minho!
Bom fim-de-semana, Sara!
Resolvi mostrar-lhe as asas que ganhei. O seu foi o segundo blogue que segui e por onde comecei a visitar outros blogues! :)
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