Paul Cézanne, Pommes et oranges (c. 1899, Musée d'Orsay, Paris)
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« Si je descendais, par des rues toujours différentes, vers le jardin du Luxembourg, l’après-midi, je pouvais marcher dans les allées, et ensuite entrer au musée du Luxembourg où se trouvaient des tableaux dont la plupart ont été transférés au Louvre ou au Jeu de Paume. J’y allais presque tous les jours pour les Cézanne et pour voir les Manet et les Monet et les autres Impressionnistes que j’avais découvertes pour la première fois à l’Institut artistique de Chicago. Les tableaux de Cézanne m’apprenaient qu’il ne me suffirait pas décrire des phrases simples et vraies pour que mes œuvres acquièrent la dimension que je tentais de leur donner. J’apprenais beaucoup de choses en contemplant les Cézanne mais je ne sauvais pas m’exprimer assez bien our l’expliquer à quelqu’un. En outre, c’était un secret. Mais s’il n’y avait pas assez de lumière au Luxembourg, je traversais le jardin et gagnais le studio où vivait Gertrude Stein, 27, rue de Fleurus ».
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Ernest Hemingway, Paris est une fête, in Danielle Mérian (Pref.), Paris sera toujours une fête, Gallimard, 2016, pp. 91-92.
2 comentários:
Cézanne é uma maravilha. As paisagens, os Jogadores de cartas, as naturezas-mortas, os retratos... Já fiz uns itinerários parisienses com o livro de Hemingway.
Bom sábado!
MR - Deve ser um belo passeio :-) Bom dia!
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